David Wantiez, directeur du réemploi de l’association
Pourquoi avez-vous choisi Rennes pour implanter votre entreprise dans le secteur de la santé ?
Nous existons à Rennes depuis 1994. C’est une volonté locale du Conseil d’Administration d’Envie 35. Cela vient du fait qu’en Bretagne il peut y avoir de la demande et que nous avons envie de la satisfaire. Cela a permis de faire émerger un terreau local de partenaires, au sens large. Ils aident à la création de projets par des subventions, par des relais en matière de communication ou par l’aide à la mise en place de partenariats. C’est le tissu local qui permet de faire émerger ces activités.
Comment avez-vous été accompagné par les acteurs économiques du territoire?
Nous nous appuyons sur différents partenaires locaux. Tout d’abord, le projet Envie Autonomie 35 est co-porté avec l’ESAT Le Pommeret. Le projet s’inscrit ensuite dans un appel à projet national de la CNSA pour développer l’économie circulaire des Aides Techniques. Nous avons aussi un partenariat avec la Mutualité Française et plus spécifiquement avec sa structure Adaptech. Il permet d’assurer un conseil d’ergothérapeutes totalement indépendant de l’acte de vente. Nous bénéficions aussi de l’appui de la Conférence des financeurs, de Rennes Métropole, de l’Ademe et de Fondations privées pour aider au démarrage du projet. Globalement, il y a un bon maillage sur le territoire avec les partenaires du handicap et de la dépendance pour soutenir le projet.
Pourquoi créer son entreprise à Rennes est une bonne idée ?
On est sur un territoire dynamique. Les problématiques d’exclusion, d’environnement sont bien prises en compte. Les projets sont aussi écoutés et accompagnés. Sur l’activité médicale on a des partenaires qui sont mobilisés.
L’émergence de ce projet à Rennes a été un choix de la fédération. Cela s’explique par le fait que les partenaires sont favorables ici, nous écoutent d’un bon œil et relaient le lancement du projet. C’est ce qu’on trouve ici. Notre modèle est aussi de s’inscrire sur le marché et il doit s’installer au-delà des aides publiques qui soutiennent dans la phase de démarrage. À terme le projet doit fonctionner par lui-même.
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