Comment est née l’idée de Whoorks et pour quelles types d’entreprises ces bureaux d’un nouveau genre sont-ils le plus adaptés ?
L’idée de départ de Whoorks est d’apporter une offre ultra-flexible à des entreprises en très forte croissance, à des entreprises avec des besoins éphémères, liés par exemple à un déménagement ou des phases de travaux, à des entreprises qui veulent détacher une cellule projet ou encore à des salariés nomades qui cherchent un hub pour rencontrer leurs clients près de la gare de Rennes.
Aujourd’hui en effet, le bail immobilier classique 3/6/9 manque de souplesse et ne permet pas de répondre à leurs besoins. Avec Whoorks nous avons voulu ainsi créer le chaînon manquant dans l’immobilier tertiaire. Evidemment, nous n’avons pas tout inventé : pour l’aménagement de nos bâtiments et leurs fonctionnalités, nous nous sommes fortement inspirés des codes du coworking. Beaucoup de nos services sont aussi empruntés à l’hôtellerie et au monde de l’hospitalité. Mais la grande différence avec un espace de coworking réside dans les modes de contractualisation très particuliers et beaucoup plus souples.
Nos offres s’adaptent selon les tailles et typologies d’entreprise : privatisation complète par étage ou demi-étage, open-spaces privatifs, ou bureaux individuels pour des plus petites entités. Sans oublier les indépendants qui ont la possibilité de prendre un poste de travail autonome.
Le premier Immeuble Whoorks a ouvert à Bordeaux en mars 2019, celui de Rennes en septembre 2019 et Nantes en janvier 2020. Chaque lieu a un design différent mais le concept reste le même : un lieu de vie et de travail ouvert sur le quartier ?
Oui. A Rennes, le fil conducteur de la décoration est le « British Vintage » alors qu’à Bordeaux nous avons choisi le sport vintage et à Nantes, le cirque. L’immeuble de Rennes compte 9 niveaux et 4800 mètres carrés au total avec un rez-de-chaussée qui a la même fonction dans tous nos bâtiments : c’est un lieu de vie de 600 mètres carrés avec un accueil chaleureux, un espace de convivialité, de rencontres avec une offre de restauration et des prestations de bien-être. Ce niveau a aussi une fonction « meetings » avec une offre de salles de réunion de moyenne et grande capacité qui permettent aux occupants des étages d’avoir des salles de plus grande taille. Elles sont aussi ouvertes à la location à l’extérieur. Et dans la partie rencontre, une agora est privatisable pour des événements d’entreprise ou des présentations.
Nous sommes favorables à ce brassage entre l’interne et l’externe. A la différence de tous les bureaux tertiaires privatisés, c’est donc un lieu de vie ouvert sur l’extérieur.
L’immeuble Whoorks est situé dans EuroRennes à côté de la gare TGV, au sein de l’ensemble Urban Quartz, est-ce que d’autres projets du même type sont prévus à Rennes ?
Aujourd’hui à Rennes trois pôles tertiaires sont en train de se construire et vont être renforcés et reliés par la deuxième ligne de métro : la Courrouze au sud-ouest, la gare au centre-ville et Via Silva au nord-est. Le concept de Whoorks pourrait très bien se développer sur chacune de ces destinations, en tous cas ce n’est sûrement pas le dernier que nous allons faire à Rennes. Nous avons d’ailleurs beaucoup de demandes de grandes entreprises qui veulent s’installer rapidement avec la possibilité d’embaucher massivement des personnes pour accompagner leur croissance. J’ai la conviction que le flex-office va devenir un mode d’occupation majoritaire des bureaux : on quitte la propriété pour favoriser l’usage et le confort des équipes.
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