Vous êtes actuellement assistante manager chez Orange Atalante, à Cesson-Sévigné. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
Je suis née en Loire-Atlantique et, à 20 ans, je suis « montée à Paris ». J’ai commencé comme sténodactylo en 1983 aux PTT (Postes et Télécommunications), devenues France Télécom puis Orange, jusqu’au poste d’assistante de direction que j’occupe aujourd’hui. Il y a 4 ans, à l’occasion d’un bilan de compétences, l’idée de revenir en province a commencé à germer dans mon esprit. Pour moi, cet éventuel retour ne pouvait se concevoir qu’à Nantes, la ville de ma jeunesse. Mais aucun poste n’était libre. Comme je ne voulais pas entendre parler d’une autre ville, j’ai gardé cette idée de mobilité dans un coin de la tête. En avril 2021, mon ancien patron m’a appelée pour me dire que son assistante serait en retraite quelques mois plus tard, et que si je le souhaitais, le poste était pour moi… à Rennes. J’ai dit oui. Professionnellement, j’étais en terrain connu. Et ma sœur vit à 65 km de Rennes.
Comment avez-vous préparé votre arrivée ?
Si changer de travail est une aventure, changer de ville en est une autre ! En août 2021, j’ai profité de mes vacances pour visiter la région, me promener dans les communes autour de Rennes, repérer les lieux où je me serais bien vu vivre. Il fallait que je trouve à me loger dans un bassin que je ne connaissais pas, avec un marché tendu qui implique d’être réactif alors qu’on travaille à des centaines de kilomètres… J’ai eu quelques moments de doute, mais l’accompagnement dont j’ai bénéficié m’a rassurée et énormément aidée.
J’ai pu compter sur le réseau d’agences Ma Nouvelle Ville qui a effectué une sélection de logements, d’après mes critères, et m’a proposé des visites virtuelles. Deux conseillères sont venues me chercher à la gare de Rennes pour m’accompagner dans les visites des deux appartements que j’avais retenus. Grâce au parcours mobilité d’Orange, je n’ai pas eu à régler de frais de déménagement. Je suis depuis octobre dernier l’heureuse occupante d’un appartement à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, à une dizaine de kilomètres au sud de Rennes.
Comment avez-vous été accueillie ?
Très bien. À Cesson-Sévigné, j’ai retrouvé d’anciens collègues et l’esprit d’équipe que j’appréciais lorsque j’étais en région parisienne. Pour être bien accueilli, il faut aussi savoir aller au-devant des autres : à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, on parle de monter une fête des voisins avec quelques voisins sympas ; je m’intéresse au projet de création d’un tiers-lieu ou d’un café associatif ; je suis allée voir une représentation de la troupe théâtrale de la commune, qui m’a même donné envie de remonter sur les planches !
Quels sont vos endroits préférés au sein de la métropole rennaise ?
Ici, on passe facilement et rapidement de la ville à la campagne. Cette proximité avec la nature est ce qui me manquait le plus à Paris. J’aime beaucoup Noyal-Châtillon pour cela : je sors de chez moi et 10 minutes plus tard, je suis au bord de la Seiche où je fais de belles balades. Je commence à prendre mes marques mais je n’ai pas eu encore beaucoup de temps pour me promener et découvrir la région, à part quelques communes de la métropole, comme Vern-sur-Seiche ou Chartres-de-Bretagne. Avec l’arrivée des beaux jours, ce sera plus facile : je prévois de me balader, d’aller jusque dans les Côtes d’Armor que j’aime beaucoup. J’ai découvert avec une amie les rues du vieux Rennes, que j’ai beaucoup appréciées. Avec l’ouverture prochaine de la station de métro Atalante à deux pas d’Orange Atalante, il me sera facile de m’y rendre si je le souhaite.
Aucun regret, donc ?
Aucun. Je suis ravie d’avoir déménagé ; je regrette juste de ne pas l’avoir fait plus tôt !
(Propos recueillis par Béatrice Ercksen)
