Quel est votre parcours professionnel ?
J’ai obtenu un DUT informatique à l’IUT de Montpellier, une licence en sciences de gestion à l’Institut d’Administration des Entreprises à Montpellier puis un Master Finance à l’IAE de Toulouse. J’ai travaillé pendant 10 ans pour BNP Paribas. En 2021, j’y exerçais comme analyste reporting financier. J’ai eu envie de changer d’activité : j’ai donc suivi une reconversion professionnelle à la Coding Academy d’Epitech pour devenir développeur web. J’ai effectué le stage inhérent à la formation chez PREREQUIS… et j’y suis resté. J’y suis embauché en CDI depuis 2022.
Parlez-nous de PREREQUIS…
C’est une ESN (entreprise de services du numérique) qui accompagne les organisations dans la définition et la mise en œuvre de la transformation de leurs Systèmes d’Information, en agrégant trois grands domaines d’expertise complémentaires : le pilotage de projets de transformation, la data valorisation et l’intégration sur mesure d’ERP et autres ressources logicielles connexes. PREREQUIS dispose de plusieurs agences en France, ce qui lui permet de mailler le territoire et d’être au plus près de ses clients, grands groupes comme TPE/PME. L’agence rennaise a été créée en septembre 2022 et devrait se développer rapidement ; on m’y a proposé un poste de consultant technique. Je réalise des développements personnalisés pour répondre aux besoins spécifiques de nos clients qui souhaitent optimiser ou faire évoluer leur ERP.
Vous avez accepté sans hésitation ?
Ma compagne et moi souhaitions quitter Paris, le stress, le bruit, pour retrouver une qualité de vie et une proximité avec la nature. La Bretagne nous semblait un bon choix, d’autant que ma compagne y a des attaches familiales et y passait ses vacances lorsqu’elle était enfant. C’est une région que je ne connaissais pas du tout. Ma compagne a obtenu sa mutation à Rennes – elle forme les enseignants dans le cadre du réseau Canopé – ; l’ouverture de l’agence PREREQUIS à Rennes tombait à pic !
Quelles ont été vos premières impressions sur Rennes ?
Je me sens bien dans cette ville. Je la pensais plus grande, je croyais qu’y vivre y serait plus compliqué. Rennes a une taille idéale. Elle est dynamique, aérée. Les gens sont détendus, on accède rapidement à la nature, on ne passe pas des heures dans les transports… À la fin de la journée, je n’ai pas ce sentiment d’épuisement que je ressentais à Paris. C’est difficile à expliquer… tout paraît plus simple, plus facile.
Comment s’est passé votre intégration, personnelle et professionnelle ?
Nous avons trouvé un logement en un week-end, en bord de Vilaine, le long de promenade des Bonnets Rouges. Je me rends au bureau en vélo : je rejoins le quartier d’affaires Via Silva en 20 minutes en coupant par le campus universitaire de Beaulieu, en un peu plus en longeant la Vilaine. Nous sommes trois aujourd’hui à l’agence, mais à mon arrivée, comme j’étais seul au bureau, j’ai choisi le coworking pour avoir un rythme et rencontrer des gens. J’ai occupé un espace de travail à Palpite, un îlot de nature en plein centre-ville. J’y ai noué des liens avec des Rennais qui m’ont conseillé des lieux, des festivals, des pièces de théâtre. J’ai assisté à des concerts aux Trans Musicales, au festival de musique bretonne Yaouank : en quittant Paris, je n’ai rien perdu en lien social et en qualité de vie culturelle. Même le climat est meilleur que ce que je croyais (rires).
Y-a-t-il des lieux, des adresses que vous aimez particulièrement ?
Je vais régulièrement courir au Boël, à Bruz. En quelques minutes, on est en pleine nature. J’aime bien la rue Vasselot, ses restaurants et ses bars ; Alaska, un bistrot-brocante très sympa rue Dupont des Loges, pas loin de l’espace de coworking où je travaille. On se rend dès qu’on le peut au marché des Lices, au marché à manger. On découvre la ville et ses environs, la Bretagne : on est allé se balader à Brocéliande, et plusieurs fois à Dinard et Saint-Lunaire, que l’on aime beaucoup.
Des projets ?
Nous allons continuer à découvrir Rennes et la région. Nous nous laissons le temps de nous installer dans notre nouvelle vie. Lorsque nous serons prêts, nous envisagerons l’achat d’une maison, idéalement en première couronne, pour pouvoir accéder à Rennes sans prendre la voiture.
