Entretien avec Jim Pasquet, co-fondateur de SAS Minimum
Pourquoi avez-vous choisi Rennes pour implanter votre entreprise de valorisation de déchets plastiques ?
Les deux associés de la société sont bretons. Mon collègue et moi sommes en effet originaire d’Argenté du Plessis et nous voulions garder cette attache. On savait qu’en lançant la société ici on allait être mieux accompagné, et qu’il y aurait moins de concurrence. Sur le plan opérationnel, nous travaillons avec le Sénégal pour la collecte et le recyclage du plastique.
L’écosystème breton en général nous intéressait. Comme c’était une première création, il y avait beaucoup d’inconnus. D’où l’envie de garder un ancrage breton. Nous voulions aussi bénéficier d’un accompagnement plus personnel sur la Bretagne et on est pas déçu.
Comment avez-vous été accompagné par les acteurs économiques du territoire ?
Nous avons été accompagnés par la Région Bretagne et la CCI de Rennes. C’était plutôt bien car ils nous ont aidé au lancement du projet. Nous avons bénéficié d’un prêt d’honneur par la CCI de Rennes, mais aussi gagné un prix du concours Crisalide éco-activités. L’Ademe, la Région Bretagne et la BPI nous ont bien aidé à nous lancer, grâce à différents prêts et subventions.
Cela s’est fait parfois de façon formelle, comme avec Crisalide où nous avions une réunion tous les 2 mois. Cela permettait de faire un point, d’avoir un retour stratégique et opérationnel. De façon plus informelle, avec la Région et la BPI nous avons bénéficié de retours d’experts, qui ont déjà vu beaucoup d’entreprises par le passé. Ce sont aussi ces rencontres qui nous ont permis d’avancer sur notre vision d’entreprise et d’avoir des conseils.
Pourquoi créer son entreprise à Rennes est une bonne idée ?
Il y a deux semaines nous participions à un concours de startup bretonnes. Là encore nous avons vu cet écosystème breton avec de grands partenaires. La ville de Rennes commence à être reconnue sur le territoire, grâce à la French Tech et des entreprises partenaires qui aident les starts-up à se monter. Cela permet de profiter d’un bon réseau, qui est moins saturé qu’à Paris.
Il est alors plus simple de se démarquer au niveau des acteurs, surtout pour se lancer. A la capitale, nous aurions été noyés dans la masse. Ici, il y a des acteurs qui vous aident à transformer un projet en entreprise. Rennes est, en plus, bien placée.