Le confinement a redistribué les cartes pour de nombreux cadres et les a poussé à s’interroger sur leur rythme de travail (63%) ou leur équilibre vie pro-vie perso (58%).
Selon l’enquête Cadremploi, près d’un cadre sur deux a entamé une réflexion sur son lieu d’habitation. Ainsi, 68 % d’entre eux déclarent qu’ils seraient ainsi prêts à aller s’installer « au vert », dans l’hypothèse où ils n’auraient pas à démissionner pour réaliser ce projet. Les principaux points de crispation : les temps de transport (70%), la pollution (66%) ou encore les prix de l’immobilier (64%). A contrario, parmi les premières motivations à s’installer ailleurs, on retrouve, sans surprise : l’amélioration de leur qualité de vie (84%), le fait d’avoir un extérieur (58%) et avoir un logement plus grand (53%).
Le télétravail comme nouveau mode de travail
Si 73% des cadres envisagent de déménager dans les 2 ans à venir, un départ ne se ferait cependant que sous certaines conditions explique Elodie Franco Da Cruz, Responsable des Études chez Cadremploi : « Le télétravail qui se positionne comme l’élément clé, voire déclencheur des souhaits de déménagement des cadres, représente la principale condition. Et dans ce cas, 36% des cadres privilégient la campagne, et 69% souhaiteraient même un changement de région ».
Après l’avoir expérimenté de manière imposée, les cadres voient désormais le télétravail comme une véritable opportunité de prendre le large. Ils seraient donc prêts, pour 90% d’entre eux, à s’éloigner de leur lieu de travail pour un logement plus grand ou plus en phase avec leur envie de nature, à la condition néanmoins que leur entreprise leur accorde plus de jours de télétravail.
Leur départ reste aussi conditionné à deux autres critères : le temps de trajet et la prise en charge des déplacements professionnels par leur employeur. Car si les cadres sont prêts à s’éloigner, 1h de trajet domicile-travail reste leur maximum. Alors partir oui, mais pas n’importe où, ni à n’importe quel prix.
Des villes « équilibrées », « peu chères », offrant une grande qualité de vie
Direction des villes situées dans « des bassins d’emplois dynamiques » avec « un bon compromis en termes d’infrastructures, d’environnement et d’immobilier ». En bref, des villes à taille humaine offrant tous les avantages des grandes !
Angoulême, Poitiers et Quimper forment le trio de tête des villes où partir travailler au vert. « Les trois villes arrivées en tête de notre palmarès ont en commun d’être équilibrées et de ne pas avoir de gros point faible, ce qui leur permet de se hisser aux plus hautes places. Peu chères, que cela soit en matière d’achat ou de location, ces unités urbaines restent des bassins d’emploi riches, nichées au milieu de nombreux espaces verts et avec un air pur et peu pollué » explique Baptiste Legout, Responsable Palmarès et Data chez Figaro Classifieds. Et dans ce Top 20, la Bretagne entière marque des points avec pas moins de 4 villes figurant au classement : Quimper en 3e position, Rennes en 6e, Brest en 17e, et Saint-Brieuc en 18e.
Rennes, une destination familiale au cœur d’une région attractive
Sur les nombreux critères pris en compte – prix de l’immobilier et des loyers, part de maisons dans le total de logements, taux de chômage, temps de trajet en train vers Paris, pollution, espaces verts, ou encore les indices « ville numérique » et « scolarité de bon niveau »… – Rennes tire clairement son épingle du jeu en se plaçant 6e puisqu’elle réunit un taux de chômage relativement faible (6,7%) et un nombre d’emploi disponibles conséquent.
Avec un prix du m2 raisonnable (2 880 euros/m2) pour une situation géographique très avantageuse (1h25 de Paris en TGV), elle se présente également comme une destination apportant une réponse à une problématique familiale : le travail du conjoint.
Maud, cadre à Paris, a franchi le cap en 2015 avec son conjoint, ingénieur. A Rennes, elle a trouvé un poste de Responsable Marketing Digital et son conjoint a obtenu une mutation. « Nous aimions la vie parisienne, mais avons trouvé à Rennes une douceur de vivre qui nous permet d’avoir une vie professionnelle stimulante et une vie personnelle plus ‘’cool’’. Ici, on peut se permettre d’être à la plage à Saint Malo à 22h le dimanche soir en travaillant le lundi ! Nous avons également fait le choix de vivre en plein centre de Rennes et c’est très agréable de tout faire à pied. » Aujourd’hui, elle ne regrette pas son choix.
Pour ceux qui hésiteraient encore sur la ville à choisir pour démarrer leur nouvelle vie, sachez que Rennes se classe 5e au Palmarès des villes où il fait bon entreprendre 2019 et dans le Top 10 des villes d’Europe où les habitants sont les plus heureux au travail. Et on ne vous parlera pas de sa 6e position parmi les 50 plus grandes villes de France au dernier Palmarès des villes vertes, ou de sa 3e place au Top des villes cyclables… Elle a donc tout d’une grande, et bien plus !
- Plus d’infos sur l’étude du Figaro
- Voir les offres d’emploi à Rennes sur www.recrutement-rennes.com
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