SPIKEELABS

SpikeeLabs poursuit son ascension et recrute à Rennes

Entretien avec Pierre Lecomte, président de SpikeeLabs

Créée en 2016, la jeune société SpikeeLabs, qui travaille sur la transformation numérique au cœur des systèmes d’information de ses clients, poursuit son développement et recrute à Rennes. Entretien avec son président Pierre Lecomte.

Pouvez-vous nous présenter SpikeeLabs…

J’ai co-fondé SpikeeLabs avec deux autres Rennais, Jérôme Macé et Bruno Le Fellic, en novembre 2016. Très vite, de trois personnes nous sommes passés à 45 aujourd’hui, dont 33 salariés et une dizaine de prestataires qui viennent en renfort. Nous sommes focalisés sur l’aspect back office au cœur des systèmes d’information (SI) de nos clients. Nous concevons et mettons en œuvre des applications autour des SI; nous sommes au plus proche du fonctionnel et du métier de nos clients.

SpikeeLabs a son siège à Rennes et une agence à Paris. L’essentiel de nos clients sont parisiens mais c’est à Rennes que nous recrutons. Nous envisageons d’implanter une agence à Saint-Malo car nombre de nos collaborateurs habitent dans le nord du département, proche de Saint-Malo.

Quels types de profils recherchez-vous ?

 A Rennes, nous recherchons des chefs de projet et des développeurs, essentiellement sur Java et Python mais pas seulement. Nous accueillons des étudiants en contrat de professionnalisation et recrutons des jeunes stagiaires que nous formons à nos méthodes.

Quel est le process de recrutement chez SpikeeLabs ?

Il est toujours identique sur ce genre de profils : il y a deux entretiens qui se déroulent en une fois. Le premier entretien a lieu avec un responsable opérationnel, le plus souvent c’est moi, et la Chief People Officer ; le deuxième entretien a lieu avec Jérôme Macé, l’un de mes associés, et une chargée de recrutement. Le but étant de croiser ces deux points de vue sur le savoir-être et le savoir-faire. Si l’un d’entre nous a une voix dissonante, nous stoppons de suite le processus de recrutement. Si nous avons perçu la même chose de la personne, nous avançons rapidement. 99 % de nos recrutements sont en CDI.

Avez-vous des difficultés à recruter à Rennes ? Pour quels postes ?

De manière générale, je vous répondrai comme tout le monde que nous avons des difficultés à recruter des ingénieurs et des développeurs. Nous y consacrons beaucoup d’énergie et de temps. Nous avons beaucoup investi sur l’accompagnement des jeunes en stage pour avoir un flux de juniors qui peuvent être intégrés à l’issue de leur stage. Nous travaillons avec plusieurs cabinets de recrutement. Nous faisons très peu de chasse. Nous sommes aussi très présents sur les salons et nous faisons beaucoup de cooptation.

Quelle est la place des jeunes chez SpikeeLabs ?

La moyenne d’âge est autour de 30 ans. Nous recrutons des jeunes à la sortie de leurs écoles, et les faisons grandir avec nous. Nous les faisons monter en compétences techniques et fonctionnelles. Et bien sûr, nous avons des personnes plus âgées et expérimentées qui peuvent leur donner les bonnes pratiques de nos métiers.

Que proposez-vous à vos collaborateurs pour qu’ils puissent s’épanouir au sein de SpikeeLabs et pour les fidéliser ?

Je ne leur vends pas du rêve. Nous n’avons ni baby-foot, ni table de ping-pong, nous sommes là avant tout pour travailler. Nous leur proposons les projets sur lesquels nous travaillons lors des entretiens d’embauche. Nous avons développé une offre de services plutôt en plateau : nous travaillons pour des clients dont bon nombre sont parisiens mais depuis nos locaux et en équipe. Nous avons un fort esprit d’équipe, c’est très important ici. Nous avons très peu de turn-over et une politique salariale assez élevée par rapport au marché.

Nos nouveaux bureaux sont au pied de la gare et nous venons de nous agrandir pour créer un grand plateau de 600 m2 qui pourra accueillir une petite centaine de personnes. Nous sommes à proximité direct du train et des métros. Chez SpikeeLabs, nous pouvons faire du télétravail quelques jours par semaine selon les profils et les métiers.

Nous organisons chaque année au printemps un Spikee Day : l’an dernier, nous avions fait une chasse au trésor en Zodiac dans le golfe du Morbihan. Nous avons mis en place aussi des soirées œnologie, dans des restaurants rennais ou parisiens.

Quelle politique de formation appliquez-vous pour faire monter vos salariés en compétence ?

Elle est très liée à nos projets. Dernièrement, nous avons gagné des projets à l’international et nous avons mis en place des cours collectifs d’anglais tous les lundis et vendredis sur 40 semaines ; selon le projet, nous pouvons aussi avoir un accompagnement individuel sur une technologie ou sur le fonctionnement. Nous sommes sur des métiers en perpétuelle évolution, il faut se tenir informé. Chez SpikeeLabs, chaque ingénieur peut évoluer sur une technologie qu’il ne connaît pas et ainsi devenir référent technique sur celle-ci.

Faire carrière à Rennes, c’est possible ?

Oui, la preuve, chez SpikeeLabs, nous accompagnons les jeunes tout au long de leur carrière. Et puis nous avons peu de turn-over, même sur trois ans seulement, c’est probablement un signe.

Travailler et vivre à Rennes, le combo gagnant ?

Je suis Rennais, j’ai six enfants et je parviens à diriger une société de 40 personnes sans renoncer à ma vie privée. Je vois un avantage à élever une famille à Rennes où je me déplace à vélo. Rennes est un bon compromis. C’est une belle ville de province où il est plus facile de se loger qu’à Paris et le coût de la vie est moindre. L’offre des écoles et des universités est intéressante. Les fans de sports de glisse peuvent se rendre facilement sur la côte le week-end.

En deux mots, pourquoi venir travailler chez SpikeeLabs ?

 Pour son esprit d’équipe et une très forte convivialité ; le collectif compte beaucoup chez SpikeeLabs.

www.spikeelabs.fr

(Sabrina Rouillé)

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