« Je souhaitais donner du sens à mon quotidien et contribuer aux besoins économiques de la région, en apportant aux entreprises des réponses qualitatives à leurs difficultés de recrutement en compétence cadre ». Olivier Maurin vient de rejoindre l’Apec comme délégué régional de la Bretagne. Après des études de droit à Rennes, il a travaillé pour différents groupes sur des postes de RH/DRH, un temps à Paris, avant de revenir sur la région.
Auprès des acteurs institutionnels et privés de l’emploi, Olivier Maurin a pour mission de contribuer à la dynamique de l’emploi en Bretagne. Il est entouré d’une équipe de consultants expérimentés. « Nous conseillons les entreprises, essentiellement les TPE/PME, en leur proposant d’optimiser leurs recrutements et la gestion de leurs compétences internes. En parallèle, nous accompagnons les cadres tout au long de leurs parcours professionnel, qu’ils soient en recherche d’emploi, en réflexion ou qu’ils envisagent une mobilité professionnelle. »
Confiance des entreprises en Ille-et-Vilaine
Les entreprises de la région Bretagne interrogées par l’Apec prévoient de recruter une moyenne de 8000 cadres en 2019. Et c’est dans le département d’Ille-et-Vilaine qu’elles sont les plus confiantes : 14 % envisagent d’augmenter leur effectif cadres quand 4 % prévoient de le réduire. « Il existe une réelle dynamique entrepreneuriale dans la métropole rennaise, qui exerce une forte attractivité, notamment pour des emplois hautement qualifiés et à fort contenu décisionnel qui accompagnent le développement et les activités de service (informatique, ingénierie, conseil). » Cette attractivité est renforcée auprès des cadres franciliens désireux d’une mobilité géographique, depuis la mise en service de la ligne LGV. La Bretagne compte aujourd’hui 119 000 cadres se polarisant à hauteur de 39 % sur la zone d’emploi rennaise.
Les sociétés de services recrutent
Ce sont les cadres totalisant 1 à 10 ans d’expérience qui sont les plus recherchés, sur des fonctions informatique (24 % des embauches), commerciales (15 %), études, recherches et développement (12 %). Le secteur des services représente 62 % des embauches prévues en Bretagne; celui de l’industrie, 25 %, notamment dans le domaine de l’agroalimentaire, les entreprises spécialisées en équipements électriques et électroniques ou dans le caoutchouc-plastique.
Que dire des cadres plus expérimentés ? « Ils répondent aux besoins des entreprises en expertise et en compétences mobilisables rapidement, tout en bénéficiant d’un bon réseau. Pour autant, lorsqu’ils sont au chômage, le retour à l’emploi peut être plus difficile. Les cadres de plus de 50 ans sont en effet davantage concernés par le chômage de longue durée. En partenariat avec Pôle emploi, nous identifions ces profils fragilisés pour favoriser leur insertion professionnelle. »