Pouvez-vous nous présenter le groupe Altenov et ses filiales ?
Le groupe Altenov, détenu à 100% par ses salariés, crée et intègre des solutions pour accompagner les industriels dans la transformation de leurs outils de production. La première entreprise du groupe a été créée il y a 45 ans. Depuis, différentes filiales constituent Altenov.
Le site de Betton regroupe plus de 330 salariés avec ses filiales OET Automation, PGC Métrologie, Build Data, LAB4i Innovation. ID Automation à Locminé emploie près de 40 salariés, tandis que le site de Lamballe regroupe CIP Automation et FTCI Chaudronnerie pour plus de 50 salariés. Enfin, la filiale IDAM Electricité à Casablanca regroupe 5 salariés. Par nos activités, nous contribuons ainsi à développer la performance de nos clients et à imaginer l’usine du futur.
Dans quels domaines ?
Nous concevons des solutions pour répondre aux besoins des industriels d’avoir des outils de production plus performants. Ce peut être des industriels de l’agroalimentaire, de la nutrition animale, de l’aéronautique, de l’automobile ou encore de la pharmaceutique – chimie fine. Notre maîtrise de métiers aussi larges que complémentaires, tels que le génie électrique, l’automatisme, l’informatique, la robotique, la mécanique, la métrologie, la tuyauterie-chaudronnerie, la data… nous permet de concevoir une solution globale.
Comment avez-vous adapté votre stratégie de développement à la situation actuelle ?
Presque tous les recrutements ont été maintenus, ce qui signifie une trentaine de postes ouverts, avant et pendant la crise. Évidemment, nous avons adapté nos pratiques RH avec des entretiens de candidats en visio, des entretiens par téléphone avec nos managers et nos experts techniques mais nous avons maintenu le dernier RDV en présentiel dans nos locaux à partir du mois de mai. Nos process de recrutement, entamés avant la crise, ont ainsi pu aboutir.
Le service communication a profité du confinement pour réaliser une vidéo dans nos locaux, vidéo que nous allons transformer en visite virtuelle de l’entreprise et qui sera visible sur notre site web.
Quels sont les profils recherchés ? Quels sont les profils pénuriques ?
Actuellement, nous recrutons des profils différents. Nous avons de gros besoins dans le domaine du génie électrique, de l’électricien de terrain au conducteur de travaux en passant par le technicien de bureau d’études. Ensuite, nous avons des besoins ponctuels pour des postes d’automaticiens, d’ingénieurs en informatique, de roboticiens, de chargés d’affaires… Nos besoins sont différents suivant les filiales.
Tous ces profils techniques sont difficiles à recruter car ils sont rares : ils demandent des compétences extrêmement spécifiques. Si je prends l’exemple des commerciaux, à la base, ce sont aussi des techniciens qui ont des compétences en génie électrique ou automatique.
La crise sanitaire va-t-elle, selon vous, pousser une partie des urbains (je pense aux Parisiens) à s’installer en province ? Quels atouts la métropole de Rennes peut-elle mettre en avant ?
Je pense en effet qu’il y aura un mouvement de la capitale vers la province. De quelle ampleur, je ne sais pas. Mais ceux qui avaient déjà cette envie avant le confinement vont sans doute sauter le pas et quitter un petit logement pour une maison et un jardin.
Rennes a beaucoup d’atouts : une belle offre d’emplois qui peut aussi concerner le conjoint, des offres de loisirs, une offre commerciale et une offre d’éducation intéressante pour les familles qui peuvent se retrouver très facilement dans la métropole rennaise.
Quelle est la place des jeunes dans votre société ? Avez-vous des partenariats avec des écoles de Rennes/Bretagne ?
A Rennes, nous travaillons avec l’INSA et la licence mécatronique de l’Université Rennes 1 depuis plusieurs années en nous rapprochant des enseignants référents. Nous recrutons des candidats à chaque promotion et nous participons aux événements. Les prochains ayant été annulés bien sûr avec la crise.
Quelle politique de formation appliquez-vous pour faire monter vos salariés en compétence ?
Chez Altenov, nous avons une politique de mobilité interne importante : nous avons beaucoup de salariés qui ont entre 25 et 30 ans d’ancienneté. Nombreuses sont les personnes qui ont évolué vers des postes de responsables projets ou de chargés d’affaires. Cela passe par la formation interne entre collègues et les formations externes avec différents organismes.
Télétravail, horaires décalés, prise de décisions collectives… Quelles sont les nouvelles méthodes de travail mises en place durant la crise et celles qui pourront s’installer durablement ?
Nous pratiquons peu les horaires décalés. Chez nous, beaucoup de salariés commencent très tôt. Quant au télétravail, nous l’avions déjà mis en place début 2019. Nous avions participé à une expérimentation avec l’ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de travail) et des entreprises rennaises, qui constituaient des entreprises pilotes. Nous avions signé un accord d’entreprise en octobre 2019 avec nos représentants syndicaux.
Avant le confinement, sur le site de Betton, environ 60 personnes sur 300 étaient déjà en télétravail. La situation a entraîné une augmentation du nombre de personnes en télétravail. Après avoir résolu certains problèmes techniques, nous avons permis à davantage de collaborateurs de télétravailler et nous avons eu jusqu’à 150 connections par jour début avril. Très probablement, certaines de ces personnes vont continuer à télétravailler après le déconfinement.
Un dernier mot pour convaincre de futurs candidats de venir travailler chez Altenov ?
Altenov est une entreprise à taille humaine où l’on se sent bien et où tout le monde se connaît. C’est l’effectif idéal pour développer sa carrière, avoir des opportunités et tisser des liens. De plus, nous avons des locaux très récents et chaleureux à Betton, notre siège social, avec cours de sports, traiteur… Notre filiale de Locminé (56) disposera également de nouveaux locaux en juin 2020, ainsi que celle de Lamballe en janvier 2021.
- En savoir plus sur www.altenov.com