« On aime bien la Bretagne, on retrouve l’état d’esprit des gens du Nord ». Quoi de plus logique alors pour La Maison du coworking, et son fondateur Paul Toulemonde, que de venir s’implanter à Rennes. Née il y a 5 ans dans les Hauts-de-France, sa société développe, comme beaucoup, des espaces de coworking. Mais avec une différence majeure, un positionnement en périphérie des villes, avec un maillage local . Ses 2 premiers espaces prévus en 2020 prendront place dans le quartier Atalante Champeaux et rue de la Monnaie. Mais à terme il prévoit « Trois Maisons de plus l’année prochaine », dans des communes de la première couronne.
Autour des villes plutôt que dans le centre
Un modèle qui a fait ses preuves à Lille dans un premier temps. D’abord « importateur de produits asiatiques », Paul Toulemonde a l’idée de partager les locaux de son entreprise. Il touche alors des « entrepreneurs de quartier » à Villeneuve d’Ascq avec un certain succès. Au point qu’il doit multiplier par 10 sa surface en 2 ans. Il vend alors sa première société et développe ses Maisons du coworking pour un public précis « ceux qui ne sont pas en centre-ville ». Un modèle « duplicable dans d’autres villes », ce qui l’amène à développer un réseau national. Rennes va donc voir arriver les douzièmes et treizième Maisons du coworking. Avec toujours le même état d’esprit familial et le sentiment d’appartenance à une communauté.
L’entreprise choisit Rennes pour ses infrastructures et son cadre de vie
Le choix de la capitale bretonne s’explique par « la proximité en TGV de Paris » d’après Paul Toulemonde. Une infrastructure qui « augmente l’attractivité de la ville », vue comme « un peu plus dynamique » que d’autres métropoles plus au sud. La Maison du coworking va ainsi déployer son « fonctionnement en grappe » permettant de couvrir la périphérie rennaise. L’implantation des prochains lieux sera basée sur les axes routiers, pour éviter aux personnes ayant l’habitude de venir travailler en centre-ville de braver les bouchons et le temps perdu qui va avec. Pour ses futurs sites, l’entreprise vise d’abord « des immeubles de seconde main » qui ont plutôt « du cachet, de l’histoire ». Une importance mise sur le cadre de travail plutôt que « sur le nombre d’habitants » de la commune d’accueil.
De la formation, du sport, du réseautage…
A chaque fois ce sont 1000m2 qui sont investis, ce qui représente « 60 à 70 postes de travail » précise le dirigeant d’entreprise. Le lieu propose également de la formation, des cours de Yoga, du réseautage, du développement personnel… . Un objet protéiforme qui colle bien avec les besoins de Rennes, où Paul Toulemonde « connait des startups qui sont sur place et qui adorent » ! Basé dans la capitale, le fondateur a aussi identifié « des sociétés qui ont délocalisé leur siège parisien ». De quoi l’encourager à « participer au tissu local et au territoire ». Avec une particularité déjà identifiée, « l’absence d’étalement urbain », qui tranche un peu avec les habitudes de La Maison du coworking, mais apparaît comme une opportunitépour son fondateur.
Un accès gratuit offert pendant un an
La Maison du Coworking met gracieusement à disposition des postes en open-space pendant un an afin de soutenir les entrepreneurs, porteurs de projets ou associations en difficulté. Un dispositif permettant de sortir de l’isolement et de bénéficier d’un espace de travail convivial.
Pour en bénéficier, il suffit de remplir un questionnaire (offre disponible jusqu’à fin septembre ). Contactez Caroline au 03 66 72 61 31 ou bzh@lamaisonducoworking.fr
