L’économie rennaise est florissante et le marché de l’immobilier d’entreprise le confirme selon le Panorama 2019 de la FNAIM (Fédération Nationale de l’Immobilier). Avec près de 120 000 m2 de demande placée en bureau, Rennes a battu son record et affirme son dynamisme. Pour preuve, « si la demande exogène est encore trop faible » explique Hervé Kermarrec, Président de la FNAIM Entreprises 35, « les infrastructures mises à disposition des entreprises, avec notamment la desserte de Paris en 1h25, ont incité quelques grands groupes à établir définitivement leur siège social à Rennes ».
Un dynamisme immobilier lié aux nouveaux quartiers d’affaires
L’offre de bureaux à la gare – EuroRennes – a permis leur installation dans d’excellentes conditions. D’autres ont privilégié les accès métro à venir autour de ses nouveaux quartiers d’affaires, Via Silva et La Courrouze.
Sur le marché de l’investissement, les programmes fonciers sont nombreux et ambitieux. Les entreprises nationales et régionales montrent une appétence forte pour des projets plus éco-responsables et adaptés aux nouveaux modes de travail. De ce fait, les immeubles de bureaux ancienne génération trouvent difficilement preneurs : ils présentent en effet des problématiques d’accessibilité et de dépenses énergétiques qui nécessitent un investissement financier important et ne répondent pas aux attentes de la nouvelle génération d’entrepreneurs.
Sur le marché des bureaux, l’offre neuve à un an se raréfie mais les nouveaux quartiers d’affaires apportent de nouvelles solutions locatives pour tous ceux prêts à attendre 2021. Les entreprises en recherche de programmes neufs vont pouvoir en effet trouver leur bonheur dans les programmes desservis par la seconde ligne de métro qui sera prête au printemps 2021.
Concernant les locaux d’activités, la mise sur le marché de plusieurs parcs d’activités neufs a permis de renouveler l’offre disponible et de répondre à la demande forte des utilisateurs à l’achat.
Le marché des entrepôts est quant à lui pénurique à Rennes, comme partout ailleurs. L’offre immobilière globale en France est en effet de plus en plus inadaptée à l’évolution du secteur de la logistique, face à une demande pour des bâtiments aux normes, en bord de rocade, orientée e-commerce et logistique du dernier kilomètre. Les grandes métropoles, tout comme celles à taille humaine, vont donc devoir s’adapter à la nouvelle organisation de la supply chain et de la distribution, due à l’évolution des modes de consommation. Aujourd’hui, l’optimisation des délais et l’adoption de modes de transport plus éco-responsables sont les nouveaux enjeux majeurs du secteur.
Multiplier les mètres carrés coûteux à Paris ne sera bientôt plus la norme
Comme d’autres régions, la métropole rennaise pourrait tirer profit de la généralisation du télétravail et voir s’implanter de nouvelles entreprises. Les régions présentent en effet de nombreux atouts par rapport aux grandes métropoles : bassins d’emploi dynamiques, viviers de talents, loyers accessibles, développement de nouveaux quartiers d’affaires autour des gares et des transports en commun…
« Aujourd’hui, on a sans doute atteint un point haut sur la densification des mètres carrés », indique Pierre-Antoine Matrand, directeur Île-de-France d’Arthur Loyd, réseau d’agences spécialisées dans l’immobilier d’entreprise, interviewé dans Les Echos Start. Selon lui, le marché va voir arriver des renégociations de baux de la part des entreprises. « Je ne crois pas à une contraction massive des mètres carrés, le marché des bureaux se concentre principalement sur l’Île-de-France. Il devrait plutôt y avoir plus de développement d’entreprises en région », ajoute-t-il.
La crise du Covid-19 étant passée par là, elle a remis en cause les modes de travail, amené à la réflexion de nombreuses entreprises et précipité l’exode urbain. Certaines ont mis fin à des projets immobiliers coûteux sur Paris ou en Ile-de-France. D’autres ont carrément abandonné leurs locaux pour ne conserver qu’un bureau-vitrine ou passer au « tout-télétravail ».
Exemple avec l’entreprise LiveMentor basée à Paris. Après le confinement, elle s’est organisée pour proposer à ses salariés plusieurs possibilités : rejoindre l’entreprise en région avec à la clef une prime couvrant les frais de déménagement, continuer à travailler à Paris dans des locaux plus petits, ou choisir de télétravailler à temps plein. Une délocalisation qui a ouvert le champ des possibles en termes de recrutement. Et pour les télétravailleurs qui souhaiteraient se réunir, la startup envisage de financer un espace de coworking.
Des opportunités immobilières pour tous les types d’entreprises
Régulièrement classée en tête des villes dans lesquelles il faut investir, Rennes propose de nombreuses offres aux entreprises qui désirent s’y implanter. En plus d’être très diversifiés, les projets immobiliers pour les entreprises sont nombreux et peuvent ainsi répondre aux aspirations actuelles de tout type de chefs d’entreprise :
Pour plus d’informations, consultez nos rubriques « Entreprendre à Rennes » et « Où s’implanter » à Rennes ?