« Fatigués des effets d’annonce et de l’absence d’état de lieux sur les discriminations dans nos établissements », la première organisation syndicale étudiante a décidé d’alerter l’opinion et les pouvoirs publics en dévoilant les résultats d’une grande enquête, relayée par 20 minutes. A travers des chiffres éloquents, elle a souhaité démontrer « l’urgence à mettre en place une politique ambitieuse de lutte contre toutes les formes de discriminations » dans le supérieur. S’il reste fort à faire, plusieurs universités ont pris de l’avance.
Au top 3 dans la lutte contre les discriminations et le sexisme
Au classement des universités en fonction des dispositifs de lutte contre le sexisme, les universités rennaises montrent là-aussi leur engagement en se classant respectivement première et troisième. L’université Rennes 2 compte en effet parmi les rares facultés à avoir mis en place des distributeurs de protections périodiques.
Sur le plan de la lutte contre les LGBTI+phobies et le racisme, il reste une marge d’amélioration puisque Rennes 1 et Rennes 2 ne figurent pas au top 5 des universités les plus actives. Mais elles ne comptent pas pour autant parmi les plus mauvaises élèves.
En mai 2019, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, un escalier arc-en-ciel avait été inauguré près de l’entrée de Rennes 2. Une initiative étudiante soutenue par l’établissement dans le cadre du budget participatif de l’université. Cette dernière a d’ailleurs mis en place des toilettes neutres et la reconnaissance du prénom d’usage pour les personnes transsexuelles depuis 2017. Plusieurs écoles et universités rennaises (Rennes 1, Sciences Po, Normal Sup et l’école de chimie) s’étaient d’ailleurs engagées à faciliter cette démarche, comme recommandé par la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal.
- Consultez l’enquête UNEF dans son intégralité