2ème au classement général des métropoles françaises jugées les plus attractives parmi 21 grandes villes, 4ème dans les catégories « Dynamisme économique », « Marché du travail » et « Qualité des infrastructures »… Rennes est toujours autant appréciée de ses habitants, même si elle laisse sa place de leader cette année à une concurrente de taille, Lyon, qui repasse en tête après deux années derrière la capitale bretonne.
4ème la plus « recommandée »
Ainsi, 77% des Rennais recommandent leur ville à une personne souhaitant changer de région, ce qui fait d’elle la 4ème ville sur 21 métropoles en matière de recommandations. De même, 68% des Rennais pensent que leur ville offre des possibilités de développement de carrière intéressantes.
L’Ouest en bonne place
Les villes de l’Ouest comptent parmi les mieux placées dans le classement général (avec l’Est), puisque Nantes est 3ème, Brest est 6ème et Tours 8ème. Nantes se hisse à la première place en termes de dynamisme et du marché de l’emploi, tandis que Rennes est dans le top 5 sur ces deux critères mais également sur la qualité de ses infrastructures. A noter que Paris ne figure que dans deux top 10 : l’attractivité de son marché de l’emploi et son dynamisme économique. Le coût de la vie dans la capitale, trop élevé, la pénalise dans les classements.
L’impact de la Covid-19 sur les envies de mobilité à Paris, Nice et Toulouse
Les habitants des métropoles ont tous été durement impactés par la crise sanitaire, notamment du fait des confinements. Ces mois difficiles ont entrainé une augmentation du désir de mobilité chez beaucoup d’entre eux. Les 7 villes où la remise en question est la plus forte sont sans surprise celles qui dénombrent le plus d’habitants. C’est particulièrement le cas du côté des Parisiens (72%), des Niçois (56%) et des Toulousains (52%).
Côté « flops » à Rennes : coût du logement, circulation et sécurité
La bonne note obtenue par Rennes n’occulte pas les quelques mauvais points attribuées par ses habitants. L’augmentation des prix de l’immobilier qui touche la capitale bretonne ces 10 dernières années (+66 % en moyenne sur le prix des maisons et +22,3 % pour les appartements neufs) concerne en effet l’ensemble des grandes villes de l’ouest (voir l’article de Ouest France). Une augmentation liée à la hausse de la demande, signe de vitalité économique. En cause également : la hausse du coût des matériaux de construction. Pour remédier à ce phénomène, la ville de Rennes a prévu de faire construire près de 750 logements en accession sociale. Bon point pour la ville : elle enregistre plus de 30% de logements sociaux – soit 10 points de plus que le taux imposé par la loi. Et si l’on compte les 43 communes de sa métropole, le taux de logements sociaux s’élève à 23%.
De même, la dernière étude TomTom de 2022 place Rennes en 12ème position (12 mois analysés), contrairement à l’étude AutoPlus fin 2021 qui l’étiquetait « ville la plus embouteillée de France » (1 seul mois analysé, septembre 2021). Des classements à manier avec précaution. Une chose est sûre, l’ouverture de la ligne B du métro début mai 2022 est attendue : elle promet en effet 50 000 voitures en moins sur la rocade intérieure de Rennes. La mise en place de nouvelles pistes cyclables et l’ouverture de voies de bus express font également partie des actions mises en place par Rennes métropole pour désengorger le trafic. Ainsi, la métropole poursuit ses efforts pour demeurer une ville où il fait bon vivre.