70 collaborateurs en janvier 2021, 115 en décembre, 150 d’ici fin février 2022 : l’équipe de SEKOIA.IO s’étoffe. Développeurs back end, ingénieurs en cybersécurité, customers care, chefs de projet numérique… Une dizaine de postes sont actuellement ouverts sur le site de l’entreprise. La DRH est sereine : « nous n’avons pas de mal à recruter à Rennes. L’intérêt du travail proposé, notre projet d’entreprise et notre volonté d’innover intéressent ; nous avons aussi des valeurs et des avantages plébiscités par nos collaborateurs et qui séduisent nos candidats. »
Une culture d’entreprise au service du recrutement
« Chez SEKOIA.IO, nous cultivons l’attention aux autres », poursuit Manon Van Der Mey Perdigal. Une attention qui prend forme dès la promesse d’embauche, « où on prend le temps de parler de la rémunération – attrayante -, de la fiscalité des heures supplémentaires, des RTT, de la mutuelle prise en charge à 100 %… Nous organisons aussi, en interne, des formations pour acquérir des certifications professionnelles, mais aussi pour aider les salariés à mieux comprendre le quotidien via des welcome books. La transparence est partout. » Et ça plaît : « l’un de nos collaborateurs a coopté 6 personnes cette année ! », s’enthousiasme la DRH.
L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle
Quand on entre chez SEKOIA.IO, on peut choisir de travailler dans les locaux rennais ou parisiens de l’entreprise. On a aussi le droit de changer d’avis : « j’ai traité 5 demandes de mutation de Paris à Rennes en 2020, et 4 en 2021 », explique la jeune femme. Et de télétravailler 3 jours par semaine, ou à temps complet, depuis la ville de son choix en France métropolitaine. « Des collaborateurs vivent ainsi à Saint-Malo ou dans les Côtes d’Armor », raconte Manon Van Der Mey Perdigal installée… à Bordeaux ! « La seule obligation, avec le télétravail complet, est de passer 4 jours par mois dans nos locaux rennais ou parisiens. »
La bienveillance
« SEKOIA.IO pratique le feedback positif , explique la DRH. « Chaque collaborateur est considéré, écouté, reconnu. Et si quelqu’un fait une bourde, parce que l’erreur est humaine, on en discute ensemble. » Pour le bien-être de tous, « essentiel », les salariés ne reçoivent plus de mails après 18h30. « Dans ma vie professionnelle antérieure, j’avais l’habitude des messages reçus à 0h12 auxquels il fallait impérativement répondre avant 2h22 », sourit Manon. « J’avoue que ça m’a fait drôle, et j’apprécie ! »
Une ambition raisonnable
Les 2 prochaines années seront dédiées au développement à l’international de SEKOIA.IO. La levée de fonds de 10M€ réussie en 2020, la subvention d’1M€ attribuée à l’entreprise par le Grand Défi Cyber donnent des ailes à SEKOIA.IO…qui joue toutefois l’envol en douceur : « nous abordons cette étape à venir avec le recul et la cohérence qui nous caractérisent », affirme la DRH. « Pas question de se brûler les ailes en allant trop vite. Nous comptons également poursuivre notre collaboration prometteuse avec de potentiels concurrents, devenus des alliés, autour de notre plateforme XDR.* »
Rennes, « choix du coeur et choix de business »
En 2016, le spécialiste en cybersécurité SEKOIA est basé à Paris. Il rachète alors la startup rennaise InThreat ; et de leur fusion naît SEKOIA.IO. Le choix est fait, par les 2 cofondateurs, de créer 2 bureaux, à Paris et Rennes. « La Bretagne était à l’origine un choix du coeur », dit Manon. « C’est devenu un choix de business : les formations étudiantes et les structures de recherche en cybersécurité, l’ouverture du Campus Cyber et de l’antenne de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) en 2022, les nombreuses entreprises et startups spécialisées en cyber, l’accompagnement proposé par les acteurs comme Bretagne Développement Innovation (avec Tiphaine Leduc) ou le Poool, créent un écosystème favorable à la création et au développement des entreprises telles que la nôtre. » Et le coeur dans tout ça ? « La capitale bretonne est toujours un choix de cœur. Nos collaborateurs se plaisent ici, où la vie est agréable, et où la mer n’est jamais loin… comme Paris. »
De nouveaux locaux près de la gare
C’est d’ailleurs pour profiter au maximum de la proximité avec Paris que l’équipe rennaise a quitté en mai 2021 Digital Square pour Whoorks, dans le quartier EuroRennes : « nous voulions nous rapprocher de la gare », raconte Manon. « Et comme nous commencions, en plus, à être à l’étroit dans nos bureaux… » Le changement n’est pas seulement géographique : « nous avons choisi d’intégrer un espace de coworking où personne n’a de bureau attitré. Ce concept de flex office favorise les échanges entre collaborateurs : ils ne s’installent pas en fonction de leurs affinités avec certains collègues, comme ça se passe souvent lorsqu’on s’approprie un espace, mais en fonction des places libres et des besoins du travail. »
Les filles sont les bienvenues !
Chez SEKOIA.IO, on est persuadé que la cybersécurité n’est pas un secteur réservé aux hommes. Et on le prouve en menant « une politique active en matière d’égalité professionnelle et de diversité », dit la DRH. « Lorsque je suis arrivée en janvier 2021, SEKOIA.IO comptait 8 femmes. Aujourd’hui, nous sommes 40 et l’entreprise a obtenu cette année 100 points sur 100 à l’index de l’égalité femmes-hommes. » La féminisation des métiers du numérique est un sujet qui lui tient à cœur, qu’elle explique et défend dans sa chronique sur le Journal du Net. En 2022, avec des collègues, elle ira présenter ces métiers qui recrutent aux filles (et aux garçons) des collèges et lycées du bassin rennais. Elle leur dira que le code n’est pas réservé aux hommes, et que si on lui avait expliqué ça quand elle avait leur âge, elle ne serait peut-être pas DRH aujourd’hui, mais développeuse.
*La plateforme SaaS eXtended Detection & Response de SEKOIA.IO allie l’anticipation, via la connaissance des attaquants, aux capacités d’automatisation pour la détection et la réaction face aux attaques.
SEKOIA.IO développe une solution SaaS innovante qui détecte et neutralise les cyber menaces avant que les clients n’en subissent les impacts. Infos sur www.SEKOIA.IO
(Propos recueillis par Béatrice Ercksen)
